François Olivier de Vezain « grand-voyer de la province de la Louisiane et le premier envoyé par le roi pour établir les forges et fourneaux de Saint-Maurice dont il a été le premier directeur. » Il épouse Marie-Josephte Duplessis-Gatineau, fille de Jean-Baptiste, bourgeois des Trois-Rivières, lieutenant de milice, et de demoiselle Charlotte Le Boulanger. Jean-Baptiste Duplessis-Gatineau était seigneur du fief Gatineau, près d’Yamachiche. En 1750, Marie-Josephte se fit accorder une augmentation de cette terre et en 1765, par son testament devant Dielle, aux Trois-Rivières, elle légua tous ses biens à sa cousine-germaine Marie-Madeleine Duplessis. Cette dernière, en 1768, passa le tout « à ses neveux et nièces, enfants de monsieur maître Olivier de Vezain » et, en 1771, le sieur Jacques Perrault « procureur de Pierre-François Olivier de Vezain, au nom et comme tuteur de ses enfants mineurs donataires de demoiselle Madeleine Duplessis », vend la dite augmentation du fief Gatineau à François Lemaître Duhaime[1].
Au registre des Forges, en 1749, le frère Luc Hendrix est le seul prêtre agissant. Il y a « Monsieur Cressé, seigneur de Nicolet et directeur des Forges ». Aussi Jean-Nicolas Robichon et sa femme Denise Chaput.
Jacques, fils de Jean Aubry, arrivé en 1738, épouse en 1749, Antoinette Beaudet, Canadienne ; nous connaissons de ce ménage trois enfants.
Le 7 juin 1750, aux Trois-Rivières, Jean-Urbain Martel de Belleville « directeur des forges Saint-Maurice » est parrain de Charlotte Manseau dit Lajoie, des Forges.
Le 11 juin, registre des Forges, Jean La Tuilière, directeur des Forges, est parrain d’un enfant d’Antoine Milot,
- ↑ R. Bellemare, les Bases de l’Histoire d’Yamachiche, donne tous les documents concernant ces fiefs.