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les forges saint-maurice

à M. l’intendant (Bigot) directement ou à sous-délégué de la partie qui lui est confiée et que le préposé à la fourniture des vivres est entretenu aux frais du roi et se croit indépendant.

« Moyens proposés pour maintenir le bon ordre, diminuer la dépense et augmenter la fabrique du fer :

« 1o Ce serait de commettre un directeur intelligent, dont l’autorité absolue, subordonnée néanmoins à M. l’intendant, s’étendît sur tous les employés et ouvriers quelconques ; que tous lui obéissent, rendissent compte et fussent subordonnés.

« 2o Que le charbon fut fait par des marchés convenus, ainsi que les achats de fourrages et d’avoine. Que les employés chargés des détails tinssent un registre journalier de leur dépense pour la confronter au besoin à celle rapportée de chacune des parties au compte général, et de là pouvoir juger de la conduite d’un chacun.

« 3o Qu’on attirât de France un maître-ouvrier entendu et expert en toutes sortes d’ouvrages, soit pour la conduite de ceux à faire, en réparation, que d’autres en augmentation dont cet établissement est susceptible, tant par l’abondance des eaux du ruisseau que par les emplacements favorables à des martinets que présente sa rive droite.

« 4o Qu’indépendamment des ouvriers forgerons qu’il faut de nécessité envoyer de France pour renouveler ceux d’aujourd’hui qui, sous prétexte que le terme de leur engagement est expiré, y font la loi pour le travail, on en fît venir une cinquantaine d’autres de tous métiers, pour travailler sous les ordres et sous les yeux du précédent. »

En résumé, Franquet dit que Rouville est directeur des Forges et qu’il n’y entend rien ; il y a une forge et deux