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les forges saint-maurice

Saint-
Maurice
Cap-de-la-
Madeleine
Trois-
Rivières
Pointe-
du-Lac
Yamachiche
Maisons  55  29 118  32 134
Familles  55  30 126  33 140
Population 273 170 644 182 636
Chevaux  89  53 100  39 177
Bœufs  29  15 111  32 153
Jeune bétail  67  71  78  35 370
Vaches 107 105 231  74 280
Moutons 115  30  78   2 197
Cochons 184 116 276  81 481


Christophe Pélissier, né en 1730 et non pas en 1709 comme l’a dit Laterrière, était de la paroisse Saint-Pierre, ville de Lyon. C’était un homme de bureau (écrivain) employé à Québec où il s’était marié en 1758, avec Marthe Beaudoin, née en 1740, Canadienne. Elle mourut en 1763 laissant quatre enfants[1].

Le 9 mars 1767, Christophe Pélissier qui se proposait de louer les Forges, dressa un inventaire des propriétés et de l’outillage. Le 11 avril suivant le notaire Panet prend connaissance des papiers de la succession Cugnet en vue de faire une étude des anciennes affaires des Forges. Le gouverneur Carleton voyant l’état de décadence de ces usines s’occupait de leur redonner de la vie parce que le Canada en devait retirer de notables avantages si l’exploitation en était dirigée avec attention et sagesse.

Le 1er juin 1767, François Masère, procureur général, ayant examiné les papiers des Forges depuis leur origine,

  1. Mgr Tanguay, Dictionnaire généalogique, vol. VI, p. 274