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les forges saint-maurice

(lingots, saumons), marchandises variées, liqueurs, provisions de bouche, chevaux, voitures, puis ustensiles de toutes descriptions
£7,852-12-2
Les mêmes genres d’articles au poste des Trois-Rivières
4,667-3-5
Les poêles aux Forges
6,310-14-10
x"xxxxx"xxxx"xxTrois-Rivières
8,278-4-7
x"xxxxx"xxxxàx Québec
6,567-1-3
x"xxxxx"xxxx"xxMontréal
4,950-5-10
x"xxxxx"xxxx"xxKingston et York (Toronto)
1,274-8-6


On ajoute à cette liste un état des poêles fabriqués en janvier-avril 1833 :

Janvier
£2,095-5-10
Février
  1,907-10-00
Mars
  2,169-4-01
Avril (estimation)
  2,000-0-00
donnant un grand total de
£48,072-10-6

En 1833 il y eut un grand débat dans l’Assemblée législative au sujet des Forges. De fait, les attaques se répétaient d’année en année. L’agitation contre les Forges paraît n’avoir eu d’autre base que la passion politique. Bell était « bureaucrate », c’est-à-dire du parti des fonctionnaires nommés par la couronne et qui jouissaient de privilèges contre lesquels les députés canadiens à la Chambre d’assemblée luttaient avec persistance. Ce groupe oligarchique était le même qui tenait dans l’administration du Royaume-Uni une place considérable et que le parti whig ou réformateur ou libéral combattait sans cesse. Au Canada on ne disait pas whig, mais patriote. Vallières, Polette, Vézina, qui menaient la guerre contre Bell étaient des patriotes, ou réformateurs, ou libéraux, ou whigs — c’est la même chose.

Le 5 janvier 1834, Bell accepte l’offre que lui fait le