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les forges saint-maurice

nette Parny fille de Didier Parny et d’Anne Isselin, laboureurs à Préfontaine. Auquel baptême étaient présents Laurent Roy, recteur d’école, et François Clément, maréchal (ferrant ou vétérinaire) du dit lieu, qui ont signé avec nous. » Coulmier est dans le diocèse de Langres, Champagne. C’est (en 1909) une localité de 257 habitants, canton d’Auberive, arrondissement de Langres, Haute-Marne. Le nom de Girardot n’existe guère plus à Coulmier-le-Haut, mais on le retrouve en très grand nombre dans la vallée de l’Anjou et principalement dans les villages de Chameray, Rochetaillée et Saint-Loup de l’Anjou. Le 9 novembre 1738, Laurent Girardot épouse aux Trois-Rivières Anne Trotocheau, fille de Louis et d’Anne Raffay, des forges Saint-Maurice. Ce ménage a vécu aux Forges, et on voit les enfants aux Trois-Rivières, à la Pointe-du-Lac, ailleurs aussi.

Louis Tourtochaux (devenu Tertochau et Trotocheau) né en 1686, paroisse de Vaux, diocèse de Dijon, Bourgogne, était marié avec Anne Raffay. Ce ménage a dû arriver de France en 1737 ou 1738, avec trois enfants : Anne, Suzanne, Louis. Ce dernier devait être encore au berceau[1]. Vaux-Saules est un lieu de 527 habitants (en 1909), canton Sainte-Seine-l’Abbaye, arrondissement de Dijon. De 1700 à 1715 on y a trouvé, par les registres, un Claude Tortochaud et un Pierre Tortauchaud. À Francheville, non loin de là, il y avait des forges en 1701 et une famille Tortochaud. Ces localités sont dans la Côte d’Or. Le 25 septembre 1720, à Vaux, « fut baptisé Louis, fils de Jean Tourtochaux, « manouvrier » (qui travaille à la journée) demeurant à Cinq-Fonds, et de Françoise Guyot. » Il était né ce même jour et a eu pour parrain « Louis Baunis, laboureur

  1. C’est ce Louis qui continua la lignée.