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les forges saint-maurice

et de bois, excepté celle de l’Abergemont et de Diénay qui n’ont que le cours d’eau, mais elles consomment les mêmes qualités de mines que les autres et ne manquent pas de bois, étant à portée d’acheter ceux qui les avoisinent en quantité.

« La forge de Pelleray, à deux lieues de Sainte-Seine, fournit d’assez bons fers, mais il y a peu de bois et les mines sont trop éloignées ; on en vient souvent prendre jusqu’au Val-Suzon. L’on fabrique de bons fers marchand et fonderie en quantité dans la forge de Tréchâteaux, qui dépend de la direction de Dijon, quoique située dans la généralité de Champagne. On y peut fabriquer quatre cent milliers de fer par an, sans chômage, de même qu’à Marcy, Moloy, Villecomte, Courtinon, Compasseur et Buffon. Toutes les autres donnent moitié moins, excepté celles du Charollais, dans chacune desquelles on peut faire trois cents milliers de fer par an sans accident. »

Tarsul, c’est Courtinon et aussi Compresseur : Tarsul ou Compasseur. Diénay annexe de Villecomte sur l’Ignon. Depuis Pelleray jusqu’à Diénay, plusieurs forges et fourneaux sur l’Ignon, qui tombe dans la Telle à Tréchâteaux qui est « une belle forge ». Marcy est sur la Telle. Dansevoir est voisin des forges d’Arc-en-Barrois. Pelleray sur l’Ignon était en activité avant 1687. Quant à Bèze, on parlait de ses forges en 1435 et en 1619. Celles de Fontenelle furent construites en 1629 et en 1658.

Les forges de Lenglay, canton de Recey, furent établies à Froidvent en 1508. Elles appartiennent aux Chartreux. Montigny-sur-Aube posséda des forges en 1202 ; celles de Gissez-sur-Ouche datent de 1211, 1413 et 1601.