de pouvoir satisfaire ses créanciers. On ne connaît aucun bien à ses associés.
Il est dû par Cugnet au Domaine |
63,302 | francs |
à la Marine, & Colonies (farine) |
5,704 | — |
à des marchands |
71,035 | — |
aux ouvriers, etc. |
7,349 | — |
Le 15 mars 1742, on dépose un état de compte et par sentence arbitrale du 1er septembre on voit
que la compagnie des Forges devait |
139,185 | francs |
sur les sommes dues aux marchands de France et de Québec, au moins |
6,000 | — |
aux ouvriers, fournisseurs, porteurs de billets de Vezain, Perrault et Simonnet fils |
7,349 | — |
Total |
152,534 | francs |
dettes ou avances du roi pour les Forges, qu’ils n’avaient pu encore régler. Le 12 mai de cette même année, le Conseil informe Cugnet, Gamelin et Taschereau que leur demande sera considérée plus tard. Cugnet avait alors la ferme de trois postes de traite. En juin 1745, il demande à Hocquart le renouvellement de son bail de la ferme de Tadoussac au prix de 6,000 francs en y joignant la baie de Kitchechatsom. En mars 1747, Cugnet obtient pour quatre ans l’affermage des postes de Témiscaming, Michipicoton et Kaministiquia, au prix de 7,500 francs par an. Peu après un nouveau malheur s’abat sur Cugnet : le navire La Gironde, qui était chargé de cent barriques d’huile à son compte, se perd sur les côtes de la Bretagne en passant de Brest à Rochefort.
Le 7 juillet 1752, le président du conseil de la marine écrit à Bigot que les effets laissés par Cugnet, décédé peu avant, sont plus que suffisants pour payer ce qu’il doit au roi et à ses autres créanciers. Le 8 juin 1753, la veuve de Cugnet obtient une gratification du roi de cent livres.