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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/135

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les plus heureux en partculier.

La connaiſſance des beautés de l’imagination & de l’entendement, dont il eſt ici queſtion, ſuppoſent pour être goûtées, quelques connaiſſances, & un certain degré d’exercice dans l’art de raiſonner. Le vulgaire qui ne poſſède pas ces deux qualités dans un degré fort éminent, ne peut guère profiter de ces tréſors répandus dans la vaſte empire de la vérité, & dans la nature, & il s’abandonne à ce qui eſt plus à ſa portée, aux plaiſirs des ſens, igmorant preſque entièrement qu’il y en ait d’autres. Les nations où l’ignorance eſt générale, ſont entièrement privées de ces plaiſirs