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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/151

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tion dans l’âme, eſt toujours proportionnée à la quantité de mouvement dans les nerfs ; 2°. Qu’autant que ce mouvement eſt varié, ou compoſé, autant les ſenſations le doivent être auſſi, de ſorte que la moindre différence qui diſtingue telle affection d’un ſens, d’une autre, doit produire une différence proportionnée dans les ſenſations de l’âme.

Ce principe poſé, je remarque que l’eſſence des ſens en général conſiſte dans les nerfs, comme cela eſt généralement reconnu. Les ſens ne diffèrent eſſentiellement, que dans la ſenſibilité & la ſituation des nerfs. Ces nerfs, plus ou moins expo-