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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/163

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que la vivacité peut rendre tels. Or il eſt viſible que cela dépend des circonſtances, & ne peut être décidé d’une manière abſolue. Quand un homme, par exemple, a paſſé quelque temps dans un état de perceptions faibles, alors une ſenſation forte ne peut que lui être déſagréable. Cela arrive quand on eſt réveillé par un grand bruit. Cette ſenſation forte, qui ſuccède tout d’un coup à des perceptions fort faibles, eſt déſagréable, & elle ne le ſerait point dans l’état de la veille.

Ces moments peuvent être ſi forts qu’au lieu de toucher les nerfs ils les ébranlent, & alors le mouvement ſe communique