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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/171

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vait trouver une muſique pour les autres ſens, pour l’odorat, pour le toucher, je ſuis aſſuré que l’effet en ſerait merveilleux. Rien ne ſerait plus facile alors, que de mettre à tout moment les hommes dans les ſenſations les plus vives. Mais il appartient bien moins à un Philoſophe qu’à un ſibarite, de propoſer un problème de cette nature. Peut-être que ſans ces inventions recherchées nous tirons actuellement des ſens tout le plaiſir qu’il faut pour nous donner le goût d’une félicité plus ſpirituelle, & qu’en augmenter le nombre ou la vivacité, ſerait nous faire perdre de vue les plaiſirs d’un genre plus relevé.