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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/184

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beauté qui eſt toujours en raiſon compoſée de l’unité & de la variété. Les ſenſations ne diffèrent donc des idées que les équations nous préſentent, que par leur plus grande vivacité, & parce qu’on n’aperçoit la beauté des ſenſations que confuſément, au lieu qu’on conçoit diſtinctement la beauté des équations algébriques. De là il s’enſuit qu’une belle ſucceſſion doit exciter la ſenſation agréable, & une ſucceſſion irrégulière, la ſenſation déſagréable ; en un mot que l’agrément ou le déſagrément des ſenſations doit ſuivre en tout les mêmes règles que l’agrément ou le déſagrément des perceptions purement intellectuelles.