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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/218

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au ſens commun. Avec cet eſprit borné cet homme n’eſt pas en état de jouir ſouvent du ſentiment agréable. L’action de ſon âme, la ſource du plaiſir, ne peut ſe développer ; ſur quoi travaillrait-elle ? Les objets qui ſe préſentent à ſon eſprit, ne l’attachent point, parce que ce grand nombre d’idées, par leſquelles on lie un objet avec d’autres & qui le rendent intéreſſant, lui manquent. Il voit le ciel & la nature ſans qu’aucune idée intéreſſante naiſſe de ces objets. Il reſte dans une ſtupidité & dans une inſenſibilité pareille à celle des brutes. Que faudrait-il pour rendre cet homme-là plus heureux ? Lui fournir les idées