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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/223

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L’âme en ſe repréſentant un tel objet, embraſſe en même temps dans ſa repréſentation cette multitude de plaiſirs futurs, elle y réfléchit, elle les déſire comme convenables à ſon goût eſſentiel, elle s’y attache & y précipite ſon action. Voilà préciſéméent le cas d’où doit naître le ſentiment agréable, comme je l’ai prouvé dans la première partie de ces recherches. Ce plaiſir eſt donc produit préciſément de la même manière que le plaſir intellectuel ; & il vient de la même ſource que tous les autres plaiſirs dont j’ai déjà traité. Je me flatte que quiconque veut prendre la peine de bien réfléchir ſur ce qui ſe paſſe en lui