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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/246

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plus doux. En examinant ce qui ſe paſſe dans mon âme à cette occaſion, je trouve d’abord l’idée de la tyrannie & du joug ſous lequel le Roi Philippe avait tenu les Grecs. Cette idée me repréſente un nombre infini de gens libres peu auparavant, & tellement gênés à préſent par l’oppreſſion, qu’ils n’oſent plus agir ſelon leurs caractères & ſelon leurs coutumes. Je conçois ces effots continuels & ces ſouhaits qu’ils forment pour la liberté d’agir ; mais je les vois arrêtés à chaque moment. Cela me gêne moi-même dans mes penſées, puiſque j’entre dans leurs peines. Tout d’u coup l’obſtacle qui avait