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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/255

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Le grand intérêt de l’homme eſt donc de s’appliquer à ſuivre cette voix de la nature qui le porte au beau & au bon. Ceux qui négligent cet intérêt ſont naturellement moins heureux que ceux qui l’obſervent.

C’eſt une remarque fort ordinaire, que l’eſprit n’influe pas ſur le cœur. Ce n’eſt certainement pas le raiſonnement qui a produit cette opinion, on la croit fondée ſur l’expérience. Nos principes nous aideront à voir combien les qualités de l’eſprit peuvent influer ſur le caractère moral. Nous avons vu que les ſentiments moraux relatifs au bonheur des autres naiſſent de la participation à leurs biens & à leurs maux.