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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/279

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aux lois éternelles de l’ordre & de la beauté morale. Toutes les fois que nous nous apercevons d’avoir penſé ou agi contre ces lois, nous en avons du chagrin & de la honte.

Je ne m’arrête pas ici à prouver que, dans les cas que je viens d’indiquer, la peine eſt abſolument inévitable. J’ai fait voir dans les Parties précédentes que ces eſpèces de peine étaient une ſuite néceſſaire de la nature de tout Etre penſant, de ſorte qu’il eſt impoſſible que ces cauſes n’excitent pas le ſentiment déſagréable. Pour éviter cette eſpèce de peine, il ſerait néceſſaire ; 1°. Que les Etres intelligents euſſent aſſez de force