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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/287

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jets dont la contemplation excite en elles un ſentiment agréable.

Les plaiſirs moraux enfin demandent moins de connaiſſances, que les plaiſirs intellectuels, mais ils ſuppoſent beaucoup d’activité, une attention continuelle à connaître l’état des autres Etres intelligents, & le pouvoir d’y influer. Cela ſuppoſe donc dans les intelligences mêmes une bonté morale parfaite, & hors d’elles une liaiſon étroite entre elles, parce que ſans cette liaiſon la bonté morale ne peut pas s’exercer. Il faut de plus que la ſphère de cette liaiſon des intelligences entre elles s’étende toujours davantage, afin que le plaiſir moral puiſſe prétendre