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ſeules conditions néceſſaires pour éviter la peine, ſont à peu près les mêmes qui ſont requiſes pour goûter le plaiſir, dont l’eſſentiel eſt d’un côté la perfection des facultés intellectuelles & des ſentiments du cœur, jointe à beaucoup de connaiſſance, & de l’autre un ordre parfait dans l’arrangement du monde.
Nous ne trouvons donc dans ces conditions aucune contradiction manifeſte ; qui nous oblige de nier la poſſibilité du bonheur parfait. Au contraire, puiſque l’homme eſt capable de perfectionner de plſu en plus ſes facultés, ſoit intellectuelles, ſoit morales, il paraît plutôt qu’il peut faire des progrès con-