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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/312

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ſes connaiſſances, plus il approchera du bonheur parfait. C’eſt donc du temps que l’Etre fini doit attendre ce que ſa nature bronée ne lui permet pas d’avoir d’abord. Quiconque a une idée de ce qu’on nomme connaiſſance & vérité, s’apercevra ſans peine que l’empire de la ſcience eſt infiniment vaſte. C’eſt un océan ſans bornes dans lequel les Etres finis puiſeront éternellement de nouvelles idées, de nouvelles connaiſſances, & de nouveaux plaiſirs ; ils ne ceſſeront jamais de croître en connaiſſance & en perfection.

Tirons de tout ceci une concluſion qui commencera à diſſiper l’épais nuage qui couvre la