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Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/315

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ceſſion des temps, je viens à l’examen de la queſtion principale ; ſi ces Etres ne pourraient pas y parvenir ſans paſſer par des ſentiments déſagréables ? Ici il me ſemble qu’on doit d’abord prévoir que cet examen décidera pour la négative. Car en conſidérant bien toutes les ſources de la peine, on trouve que l’imperfection des Etres intelligents y entre preſque toujours comme cauſe. Or, tous les Etres finis étant néceſſairement imparfaits, ils ſont par leur nature expoſés aux peines, & n’en pourront être exempts, que lorſqu’ils ſeront parvenus au degré de perfection dont nous avons parlé plus haut, ce qui ne peut arri-