tout en clignant un œil pour éviter le jet de fumée bleuâtre de sa cigarette, puis ouvre la porte, et s’efface cérémonieusement pour me laisser passer.
« Oui… c’est une petite actrice de… du Français qu’il faut absolument que j’aille voir aujourd’hui pour lui rendre tout un paquet de lettres à elle, et lui dire que je ne me soucie pas de la revoir. Ça sera une corvée, car elle s’accroche à moi désespérément. Mais enfin, il le faut… »
Barral n’a pas le moindre paquet dans ses poches ; mais ça ne me regarde pas et ça m’est égal. Quel besoin a-t-il de me faire ses confidences ? Comme il est peu simple, ce garçon ! On ne sait jamais sur quel pied danser avec lui… C’est dommage ; il a une conversation intéressante, salée de fantaisie imprévue ; et je le crois très bon type au fond. Mais il m’agace bien souvent…