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solitude.

Et douloureusement roucoule une colombe.
Et soudain je pâlis d’effroi,
Mon âme tremble,
Mon cœur a froid.
Il semble
Que du triste jardin étroit,
Pauvre préau de ma prison,
Monte avec l’odeur automnale
Des arbres roux et du phlox pâle
Et des feuilles de sang tombant sur le gazon,
Un parfum précurseur de mortel abandon.