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hélène swarth.


Mais ce n’était pas Lui. Je restai solitaire,
Le cœur déçu, les yeux en pleurs, l’âme en exil
Et n’espérant plus rien du ciel et de la terre.
Mais de ce cri d’enfant pourquoi me souvient-il ?

Après la mort du rêve et l’amour et ses drames
Et mes appels vers Dieu qui n’a pas répondu :
— « Oh ! viens, mon bien-aimé, nous marierons nos âmes
Et nous retrouverons le paradis perdu ! » ?