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hélène swarth.


Je ne t’ai donné que mon rêve,
Je ne t’ai pas donné mon corps.
Et je ne sais pourquoi se lève
Ce souvenir d’entre les morts.

Tu ne m’as donné que ton rêve,
Nous avons dédaigné la chair.
Et je ne sais pourquoi je rêve
À ce baiser qui me fut cher.