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regrets.


Va les cueillir dans le verger,
Que j’y morde, pour partager. »

— « Enfant, tu comprendras, un jour,
Que j’ai refusé par amour.

Trop amers sont les fruits maudits,
Les fruits pourprés du Paradis. »

Il s’en alla, mon blond vainqueur.
J’ai gardé ses fleurs dans mon cœur.

Auréolé de cheveux noirs,
L’Autre apparut dans l’or des soirs.

— « J’ai pour ta soif des fruits tentants. »
— « Donne ! j’attends depuis longtemps. »

— « Ils sont pleins de joie et de miel,
Je les ai cueillis près du ciel. »

J’ai mordu dans les fruits trop beaux…
Ils avaient le goût des tombeaux.