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hélène swarth.

XIV.

DERNIER RÊVE.



J’avais nourri mon dernier Rêve
De sang, de larmes et de sève.

J’ai couronné mon bel Espoir
De fleurs écloses vers le soir.

J’ai paré ma dernière Joie
De lin blanc, de pourpre et de soie.

Je pose entre ses frêles mains
Le sceptre de mes lendemains.

Ô toi que j’ai mis sur un trône,
Enfant royal, fais-moi l’aumône !

Accorde-moi, Rêve béni,
Le doux sourire de l’Ami.