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rêves d’automne.

LXIV.

AMOUR AMER.

Ô doux Amour ! Amour amer !
Je veux te noyer dans la mer.

Comme un enfant pleurant trop fort,
Je te cache avec trop d’effort.

Tes longs sanglots vont me trahir.
Tu vois bien qu’il te faut mourir.

Je t’ai serré de mes deux mains
Là, sous ma robe, entre mes seins.

Je t’ai couvert de mon manteau,
Amour trop cher, Amour trop beau.

Mais lorsque la nocturne voix
Du vent murmure dans les bois,

Je baise avec trop de ferveur
Ton doux visage et ton cher cœur,