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hélène swarth.


Des cieux bleus de tes doux yeux
Couleront deux larmes
Sur mon cœur silencieux
Que la mort désarme,

Réveilleront de la mort
Mon cœur solitaire,
Las d’avoir aimé si fort
En devant se taire.

Ma main pâle tu prendras
— Sens comme elle tremble —
Et je t’ouvrirai les bras,
Pour pleurer ensemble.