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regrets.
XIX.
SI JE T’AVAIS FERMÉ LES YEUX…
Si je t’avais fermé les yeux,
Je te rejoindrais dans les cieux.
Et par surprise, tout-à-coup,
Je nouerais mes bras à ton cou.
Je mettrais mes doigts sur tes yeux,
Disant : — « Devine si tu peux ! »
Et, joyeux, tu dirais : — « C’est toi
Qui ne peux pas vivre sans moi ! »
— « Ô cher ! la brise dans les blés
Et les grands arbres balancés,
Le soleil d’or, la pluie en pleurs,
L’odeur des feuilles et des fleurs,
Les champs d’avoine et de sainfoin,