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CHAPITRE II
INSTRUCTIONS À LA CUISINIÈRE
uoique je n’ignore point qu’il y a longtemps que la
coutume s’est établie, parmi les gens de qualité,
d’avoir des cuisiniers, et généralement des cuisiniers
français, cependant comme mon traité est particulièrement
destiné à la classe des chevaliers, squires
et gentlemen, tant de la ville que de la campagne, c’est
à vous que je m’adresserai, Madame la cuisinière. Toutefois,
une grande partie de ce que j’ai en vue peut servir
aux deux sexes, et vous avez naturellement ici la seconde
place, parce que le butler et vous êtes unis d’intérêts ; vos