toutes les méthodes est de la souffler, ce qui la laisse nette et plus facile à rallumer.
Il n’est rien de si pernicieux dans une maison qu’un rapporteur. Contre lui votre principale affaire à tous est de vous liguer ; quel que soit son genre de service, saisissez toutes les occasions de gâter ce qu’il fait, et de le traverser en tout. Par exemple, si c’est le butler, cassez ses verres chaque fois qu’il laisse la porte de l’office ouverte, ou enfermez-y le chat ou le gros chien, ce qui fera aussi bien ; égarez une fourchette ou une cuiller, de façon à ce qu’il ne la retrouve jamais. Si c’est la cuisinière, chaque fois qu’elle tourne le dos, jetez dans le pot un morceau de suie, ou une poignée de sel, ou des charbons fumants dans le lèchefrite, ou barbouillez le rôti contre le fond de la cheminée, ou cachez la clef du tournebroche. Si un valet de pied est suspect, que la cuisinière lui barbouille le dos de sa livrée neuve ; ou lorsqu’il monte avec une soupière, qu’elle le suive tout doucement avec une pleine cuiller à pot, et qu’elle la répande goutte à goutte sur l’escalier jusqu’à la salle à manger, et ensuite que la fille de service fasse un tel bruit que sa maîtresse l’entende. La femme de chambre est vraisemblablement celle qui commettra cette faute, dans l’espoir de se faire bien venir : en ce cas la blanchisseuse doit avoir bien soin de lui déchirer ses chemises en les lavant, et cependant ne les laver qu’à moitié ; et, lorsqu’elle se plaint, dire à toute la maison qu’elle sue si fort, et a une peau si