Page:Système analytique des connaissances positives de l’homme, restreintes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l’observation.djvu/136

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4°. De n’avoir point d’organes spéciaux intérieurs ; mais d’obtenir, des mouvemens de leurs fluides, une multitude de canaux vasculiformes, la plupart perforés latéralement, et en général parallèles entre eux ; ce qui est cause que, dans tous, l’organisation n’est que plus ou moins modifiée sans composition réelle, et que les parties de ces corps se transforment aisément les unes dans les autres ;

5°. De n’exécuter aucune digestion, mais seulement une élaboration des sucs qui les nourrissent et qui donnent lieu à leurs produits ; en sorte qu’ils n’ont qu’une surface absorbante (l’extérieure), et qu’ils n’absorbent pour alimens que des matières fluides ou dont les particules sont désunies ;

6°. De n’avoir point de circulation réelle dans leurs fluides, mais d’offrir, dans leurs sucs séveux, des mouvemens de déplacement dont les principaux paraissent alternativement ascendans et descendans, ce qui a fait supposer l’existence de deux sortes de sève ; l’une provenant de l’absorption, par les racines, et l’autre résultant de celle par les feuilles ;

7°. D’opérer en eux deux sortes de végétation ; l’une ascendante, et l’autre descendante, à partir d’un point intermédiaire ou nœud vital, situé dans la