Page:Système analytique des connaissances positives de l’homme, restreintes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l’observation.djvu/156

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la belle coupe des animaux vertébrés, en sont les plus imparfaits, et offrent, sous une forme singulière, appropriée aux milieux qu’ils habitent, l’ébauche, presque méconnaissable, du plan commun d’organisation qui est propre aux animaux à squelette ;

14°. Que les reptiles, qui continuent la suite des animaux vertébrés, et viennent nécessairement après les poissons, constituent une série rameuse dont une des branches paraît conduire, par les tortues et les ornithorynques, à la nombreuse classe des oiseaux, tandis qu’une autre branche semble se diriger, à l’origine des lézards, vers les mammifères ;

15°. Que les oiseaux, très-belle classe d’animaux vertébrés, singuliers par leur forme et les plumes qui les recouvrent, commencent probablement par les manchots et les pingouins, et constituent une série rameuse et très-variée dont une des branches se termine par les oiseaux de proie ;

16°. Qu’enfin les mammifères, classe dernière et la plus intéressante des animaux vertébrés, embrassent ceux de ces animaux qui sont les plus parfaits, et amènent, par les quadrumanes et même par l’homme, le terme de ce que la nature a pu faire de plus éminent dans le règne animal.