Page:Système analytique des connaissances positives de l’homme, restreintes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l’observation.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de la nature, des lois qui la concernent, de ces lois qu’il nous importerait tant d’étudier, leur connaissance étant la seule voie qui puisse nous faire parvenir à juger convenablement des choses, et à rectifier nos idées sur tout ce qui en provient ou en dépend  ! Comment qualifier notre insouciance envers cette mère commune dont néanmoins, depuis un temps immémorial, nous avons eu le sentiment de l’existence, puisque nous avons consacré un mot particulier pour la désigner  ! Mais, comme si tous les actes qu’elle exécute n’aboutissaient qu’à faire exister tous les êtres physiques, sans influer sur leur durée, sur leur état, pendant cette durée, sur tout ce qui les concerne ou qui est en relation avec eux, le mot dont nous nous servons pour la désigner, nous tient lieu de tout, et nous ne nous inquiétons nullement de savoir ou de rechercher ce qu’il exprime.


Il importe assurément de fixer à la fin nos idées, s’il est possible, sur une expression dont la plupart des hommes se servent communément, les uns par habitude, et sans y attacher aucun sens déterminé, les autres dans un sens absolument faux.


A l’idée que l’on se forme d’une puissance, l’on est porté naturellement à y associer celle d’une