Page:Système analytique des connaissances positives de l’homme, restreintes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l’observation.djvu/71

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sans réalité dans la nature, et que ce ne sont, au contraire, que des faits dans l’ordre général, les uns peu connus de nous, et les autres relatifs aux objets particuliers dont l’intérêt de conservation se trouve nécessairement compromis par cet ordre général. (Philos. zool., vol. 2, p, 465.) »

Il résulte de la considération de ces derniers faits, que nous appelons désordre tout ce qui nous nuit ou peut nous nuire ; supposant présomptueusement que notre bien-être est le seul but pour lequel la nature fut instituée.

De la nécessité d’étudier la nature, c’est-à-dire, l’ordre de choses qui la constitue, les lois qui régissent ses actes, et surtout parmi ces lois, celles qui sont relatives à notre être physique.

L’homme, placé à la surface du globe qu’il habite, considérant d’abord qu’en quelque lieu qu’il soit, il est entouré d’une multitude de corps divers, dont plusieurs sont sans cesse en relation immédiate avec son être physique, que ces corps sont tous des produits de la nature, et que tous sont assujettis à ses lois dans leurs mutations variées ; ne pouvant ensuite douter que son propre corps ne fasse partie de l’univers ainsi que tous