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Page:Système des Animaux sans vertèbres, ou Tableau général des classes, des ordres et des genres de ces animaux.djvu/372

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544 RADIAIRES

mais encore par la peau crustacée ou coriace de leur corps, et parce que dans la plupart cette peau est parsemée à l’extérieur d’épines articulées, qui se meuvent au gré de l’animal comme des pieds, et de tentacules ou de petites cornes tubuleuses, très - nombreuses, rétractiles, souvent rangées avec symétrie par lignes régulières, et qui paroissent les organes extérieurs de la respiration de ces animaux.

Les animaux dont il s’agit se distinguent des mollusques testacés et des polypes à rayons coralïigènes en cé qu’ils ne sont, point, enfermés dans un test distingué de leur peau, avec la faculté d’en sortir, au moins en partie, et d’y rentrer complètement. Leur peàu, à la vérité, a une consistance plus ou moins ferme, coriace, crustacée et même presque solide ou crétacée ; mais c’est toujours leur peau, et aucune des parties de leur corps ne s’en sépare. On ne peut donc convenablement dire que c’est une vraie coquille. Enfin la bouche ' des radiaires échinodermës' 3 située presque constamment dans la face inférieure’de leur corps, c’est-à-dire dans celle qui est tournée vers la terre, est armée de cinq dents disposées en cercle, et communique immédiatement à l’estomac, qui est au céntrè de l’animal dans le plus grand nombre.