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Page:Töpffer - Voyages et aventures du docteur Festus, 1840.djvu/148

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pyramides et du puits de Syène, qui est sans ombre à midi. Il oppose Sanchoniaton à Bérose, et conteste le voyage d’Hannon autour de l’Afrique. Il fixe en passant la position d’Qphir, d’où les vaisseaux de Salomon rapportaient de l’or, et donne son opinion particulière sur la chronologie de Newton, en ce qui concerne la dynastie des rois d’Égypte, ce qui le conduit à fixer avec précision la nature et la position du nilomètre. Après quoi il boit de l’eau sucrée ; quelques savants ouvrent un œil, trente-six changent de position sans se réveiller, deux l’écoutent attentivement et prennent des notes.

Guignard revient ensuite en arrière pour remonter aux Phéniciens et à leurs colonies, et fait en passant l’histoire des peuples pasteurs, ces peuples estimables qui regardent les astres au lieu de garder leurs moutons. Il fait une excursion à la Chine, revient au zodiaque de Dendirah, lit une note accessoire sur la statue de Memnon, passe à la Grèce, à Rome, et suit pas à pas les astronomes d’Alexandrie sous les Lagides. Alors il déroule tout le système de Ptolémée, il conteste l’authenticité de la phrase où Cicéron pressent le système de Copernic ; puis, revenant aux Olympiades, il passe de là au cycle de Méton, et termine son exposition par un résumé général de la connaissance des temps chez les peuples de la race