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Page:Töpffer - Voyages et aventures du docteur Festus, 1840.djvu/15

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entré un soir dans son écurie, il y trouva un fort joli petit mulet.

II.

Ce phénomène le frappa. Il y vit une invitation surnaturelle à enfourcher un mulet pour son grand voyage d’instruction, et, sortant de l’état de doute, il se décida à attendre quatre ans encore, pour laisser grandir le mulet jusqu’au jour radieux où nous voici arrivés.

Les gants mis, le docteur enfourcha, tout en pensant en lui-même qu’il penchait en faveur des Réalistes contre les Nominaux ; après quoi, sur de nouvelles réflexions, il pencha en faveur des Nominaux contre les Réalistes, et s’en allait oscillant de l’esprit et de l’épine, sur son mulet, lequel avait le trot dur, défaut qu’il tenait de son père.

Pendant ce temps, une mouche bovine qui cherchait pâture, ayant aperçu le quadrupède qui cheminait sur la grande route, vola droit à la queue, sous laquelle elle s’insinua jusqu’à ce qu’elle eut atteint l’intestin rectum, juste au moment où le docteur arrangeait la majeure d’un syllogisme dont il tenait la mineure.

Le mulet se sentant buriné dans sa pellicule in-