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Page:Töpffer - Voyages et aventures du docteur Festus, 1840.djvu/51

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XIX.

Voyant le cas, Milord, qui avait déjà ramassé un sauvageon noueux, se mit aussi à exécuter une manœuvre. Pendant que les ailes étaient engagées, il poussa droit au centre, qu’il culbuta au moyen d’un moulinet très-nourri ; puis, revenant sur les ailes, il les attaqua chacune de flanc avec le sauvageon, leur en caressant les reins durant trois quarts d’heure d’horloge. Il rebroussa ensuite sur le Maire qui cherchait ses dents parmi le gazon, et, l’ayant dépouillé de son habit de maire, il s’en revêtit et le laissa en chemise sur le pré ; après quoi il s’éloigna.

La force armée, voyant l’habit s’éloigner, se livra à des mouvements inquiets, comme font les hirondelles en cage au temps des migrations, et se trouvant dégagée par suite de ces mouvements, elle suivit l’habit, et reprit sa discipline.

XX.

Cependant Milady, que nous avons laissée à l’hôtellerie du Lion-d’Or, ne voyant pas arriver