Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 1, 1748.djvu/266

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Seul à craindre pour moi  ? Don Félix vous adore.

ISABELLE.

Que peut-il contre vous  ? Je le hais, je l'abhorre. [810]

DON ALVAR.
.

Et que peut Léonor, puisqu'un juste mépris
Fut toujours de son feu l'unique et digne prix  ?

ISABELLE.

Enfin donc vous m'aimez  ?

DON ALVAR.
.

Mon amour est extrême.
En puis-je croire autant  ? M'aimez-vous  ?

ISABELLE.

Je vous aime,
Mais il faut empêcher...

GUZMAN.

Brisez tout court ici, [815]
On ouvre quelque porte, entrez.

ISABELLE.
à Don Alvar qui la suit dans sa chambre.

Quoi, vous aussi  ?

JACINTE.

Que soupçonnerait-on de le voir à telle heure  ?

GUZMAN.

Entrez vite.

ISABELLE.

Et Guzman  ?

DON ALVAR.
.

Il vaut mieux qu'il demeure,
Et qu'il fasse le guet, afin de m'avertir
Aussitôt qu'il croira que je pourrai sortir. [820]


Scène III


Don Félix, Mendoce, Guzman.

DON FÉLIX.