Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 1, 1748.djvu/276

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C'est moi qui vais rallumer la chandelle. [970]
Que vous m'étreignez fort ! C'est Guzman, lâchez-moi.

DON BERTAN.

La lumière paraît, je verrai si c'est toi.

ISABELLE.
à Jacinte.

Que ferai-je !

JACINTE.

D'un fou vous mettez-vous en peine  ?


Scène VIII


Don Bertran, Don Alvar, Don Félix, Léonor, Isabelle, Jacinte, Guzman, Mendoce.

LÉONOR.

Mon frère, qu'avez-vous  ?

DON BERTAN.
,
prenant la chandelle des mains de sa Soeur, et regardant Don Alvar au nez.

Ah, ah mon Capitaine,
C'est donc vous  ?

GUZMAN.

Il est pris, et mieux pris qu'un renard. [975]

DON BERTAN.

Mon Cousin mon ami, vous n'êtes qu'un Pendard.
Que faisait-il ici  ? Parlez, la fine mouche.

DON ALVAR.
.

Le soin de votre honneur comme parent me touche,
Et pour y regarder je me cachais exprès.

DON BERTAN.

Diable, vous y venez regarder de bien près. [980]