Le bien pour les Vieillards est une douce amorce ;
À consentir à tout c’est par là qu’on les force,
Le Chevalier en manque.
Et celui du Marquis ?
À ce frère déjà je le tiens pour acquis.
Impérieux, fantasque, et plein d’extravagance
Qui voudroit l’épouser ? Ce seroit conscience,
Et j’en détournerais… S’il me vouloit pourtant
Je prendrois le parti d’un cœur assez content,
Et ferois, ce me semble, avecque plus d’adresse,
La Marquise à beau jeu, que la fausse Comtesse.
Puis à bon chat, bon rat ; s’il vouloit être sot,
Peut-on pas contenter les gens sans dire un mot ?
Tu seras toujours folle.
Scène II
Et bien, quelle nouvelle ?
Le Marquis ?
Ton air fin lui brouille la cervelle.
De grand don d’être beau tout entêté qu’il est,
Il voit rire toujours quand on lui dit qu’il plaît,
Ton sérieux le charme, et ce soir il se conte
D’aller, en t’épousant, gagner le nom de Comte.
Son fait à retirer le met seul en souci.
Doit-il venir bientôt ?
Je le croyois ici.