Oui, puisqu’i sait sqien est,
Qui nous juge.
Monsieu, jugé nous, si vous plaît.
Laqueule es-parmi nous…
Gageons qu’c'est moi qu’il aime,
Vous z’allé voir.
Tant mieux, vous z’allé voir vous-même.
Dites.
Parlez.
Comment ? Est-ce pour vous moquer ?
Quel besoin avez-vous de me faire expliquer ?
À l’une de vous deux j’ai promis mariage,
J’en demeure d’accord, en faut-il davantage ?
Et chacune de vous dans un débat si prompt,
Ne sait-elle pas bien comme les choses vont ?
Celle à qui je me suis engagé, doit peu craindre
Ce que pour l’étonner l’autre s’obstine à feindre ;
Et tous ces vains propos ne sont qu’à mépriser,
Pourvu que je sois prêt toujours à l’épouser.
Qui va de bonne foi hait les discours frivoles ;
J’ai promis des effets, laissons-là les paroles.
C’est par eux que je songe à vous mettre d’accord,
Et l’on saura bientôt qui de vous deux a tort,
Puisqu’en me mariant je dois faire connoître
Pour laquelle l’amour dans mon cœur a su naître.
Laissez-la se flatter, je n’adore que vous.
Ne la détrompez point, je serai votre Époux.