Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 4, 1748.djvu/615

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Vous la laissez dans Naxe en proie à ses douleurs,
Votre légèreté me peut laisser ailleurs.
Qui voudra plaindre alors les ennuis de ma vie
Sur l’exemple éclatant d’Ariane trahie ?
Je l’aurai bien voulu, mais c’en est fait, partons.

THESEE.

En vain…

PHÈDRE.

Le temps se perd quand nous en consultons.
Si vous blâmez la crainte où ce soupçon me livre,
J’en répare l’outrage, en m’offrant à vous suivre.
Puisqu’à ce grand effort ma flamme se résout,
Donnez l’ordre qu’il faut, je serai prête à tout.