Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 4, 1748.djvu/627

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ARIANE., à Nérine

Soutiens-moi, je succombe aux transports de mon âme.
Si dans mes déplaisirs tu veux me secourir,
Ajoute à ma foiblesse, et me laisse mourir.

OENARUS.

Elle semble pâmer. Qu’on la secoure, vite.
Sa douleur est un mal qu’un prompt remède irrite ;
Et c’en seroit sans doute accroître les efforts,
Qu’opposer quelque obstacle à ses premiers transports.