chaque enfant commence à apprendre ses lettres lorsqu’il est âgé de quatre ans quatre mois et quatre jours.
Bientôt il interrompt cette étude, et ne la reprend qu’à l’âge de six ou sept ans ; alors on lui fait épeler un petit poëme persan de Sahdi : dans ce poëme, les avantages de chaque vertu, et l’horreur de chaque vice, sont tracés en vers simples, mais élégans. Cet exercice dure de quatre mois à une année, suivant la capacité de l’étudiant. Les enfans du peuple apprennent ensuite à lire le Koran et d’autres écrits dans leur langue maternelle : ceux des gens aisés lisent les classiques persans, et étudient un peu la grammaire arabe.
Ceux que l’on destine à l’état ecclésiastique apprennent l’arabe à fond ; et comme les grammaires arabes sont