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DE CABOUL.

riens. Le Persan étant plus communément employé dans les compositions littéraires, il y a très-peu de livres en langue pushtou.

Quand un savant en rencontre un autre, il lui demande quelles sciences il a étudiées. Celui-ci répond : J’ai appris telle et telle science, et j’ai lu tels et tels livres ; car on suit pour cela un ordre méthodique et invariable. Il en résulte que les Afghans ne saufoient posséder des connoissances variées, comme la plupart des Européens instruits ; mais en général ils savent très-bien ce qu’ils ont appris.

Les rois afghans ont presque tous cultivé et protégé les lettres. Schah-Shujau, près de qui j’ai été envoyé en ambassade, est extrêmement instruit, et fait d’excellens vers.