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DE CABOUL.

SISTAUN.

Il n’est point de pays qui ait plus d’intérêt pour les amateurs de la poésie persane, mais il en est peu qui remplissent moins l’attente du voyageur. Ce n’est pas que l’on doive s’en prendre à l’exagération des poëtes ; les ruines dont cette province est parsemée attestent que ce fut un pays fertile, et rempli des cités les plus florissantes.

Excepté vers le nord où le Sistaun touche le pays des Douraunées, il est entouré de vastes et d’affreuses solitudes. Quelque vent qu’il fasse, on voit se lever des nuages de poussière, qui