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DU ROYAUME

Les honoraires des grands de l’État sont fort modiques ; ils tiendroient mal leur rang sans leur vénalité et sans les exactions qu’ils se permettent.

Les mollahs sont payés en partie sur des tecouls, ou fondations pieuses, en partie par des mandats sur les haukims ou sur le trésor ; ces dépenses sont, dit-on, considérables.

La dépense totale de la couronne, sans compter les dotations ne s’élève guère au-dessus d’un demi-crore de roupies (douze à treize millions de francs) dans les années tranquilles. Le surplus est mis en réserve pour faire face aux cas imprévus.

Il y a long-temps que les trésors du Caboul sont dissipés. La seule richesse du monarque consiste dans la multi-